Media social de proximité

Nouveau Livre Blanc : Passer d'une proximité isolée à collective

Téléchargement Passer d'une proximité isolée à collective

Dans une société de plus en plus connectée, les villes ne sont pas toutes en mesure de proposer les mêmes services aux citoyens. Il paraît logique qu’une métropole puisse davantage intégrer une palette de services au plus près de ses habitants (sachant que l’usage et la livraison de ces dispositifs seront destinés à une population plus grande et que le « coût » de mise en place et déploiement se justifie alors plus facilement.

Pourtant, les villes situées en dehors de ces métropoles souhaitent atteindre le même niveau de services pour chaque habitant : qu’il puisse se déplacer aisément (mobilité), qu’il accède aux services publics au plus près de chez lui (transports en commun, administration et toutes démarches de la vie quotidienne) et aux services privés (commerce et artisanat, banque et assurance et réservations de voyage par exemple)… Certains de ces services ne sont devenus presque accessibles que sur Internet (ou alors sont plus avantageux sur Internet) et malgré le plan Très Haut Débit du gouvernement, la France ne se retrouve pas aujourd’hui totalement connectée. Que peut-on alors proposer? Demander à ces habitants de déménager ou de ne pouvoir accéder à l’ensemble de ces services? 

Des initiatives et expérimentations françaises et au delà de nos frontières émergent chaque jour davantage et souvent grâce aux acteurs de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) qui sont à la recherche permanente de solutions aux problèmes non encore résolus ou résolus en partie. 

L’objectif de ce livre blanc n’est pas d’être exhaustif car cela serait impossible de tout détecter et développer… mais de recenser un certain nombre de très bonnes pratiques que nous avons souhaité vous présenter. 

 

Pour lire le livre blanc, téléchargez le directement depuis cet article ou lisez le sur le lien Slideshare suivant : Livre blanc Proximité Isolée à Colletive 

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Voici le sommaire du livre blanc :

I - Plus de services et de proximité collective dans l’habitat 

• Initiatives d’habitats qui proposent plus de citoyenneté 
• Plus de services au sein des logements sociaux ou non pour les personnes âgées 
• La constitution d’un living lab logement selon GLC 
• La conciergerie disponible au RDC de l’immeuble 
• Retour d’initiatives existantes au sein de l’habitat 

II - Des solutions pour offrir davantage de mobilité à tous 

• L’autopartage 
• Le co-voiturage 
• Le taxi partagé ou taxi social 
• Vers une nouvelle tarification des transports 
• Mutualiser les services dans des lieux de proximité pour limiter les déplacements 
• La livraison du dernier Kilomètre 

III - Des innovations dans le commerce pour plus de proximité 

• Les pop’up stores 
• Les supermarchés collaboratifs 
• L’épicerie nomade 
• Les distributeurs automatiques 
• Les stations services 
• Les commerces Multi-Services 

IV- Développer un bouquet de services pour les entrepreneurs et rester attractif 

• La conciergerie pour les professionnels 
• Le développement d'une plateforme unique et de proximité pour mieux accompagner les professionnels 
• Des initiatives dans la formation 
• Encourager le travail à distance (télétravail) 
• La constitution d’une offre de services de Tiers Lieux 

V- Les dispositifs financiers existants et la construction de nouveaux modèles économiques 

• Les apports de la loi ESS adoptée en Juillet 2014 pour le financement des entreprises et associations 
• Les financements des PME relevant de l’ESS 
• Le prêt participatif avec l’exemple du Crédit Coopératif et de la Région Nord Pas de Calais 
• Les clubs cigales 
• Des fonds pour le maintien du commerce de proximité : FISAC et ORAC 
• Le FRIS - Fond Régional d’investissement solidaire 

VI- La méthodologie selon GLC 

Pour lire le livre blanc, téléchargez le directement depuis cet article ou lisez le sur le lien Slideshare suivant : Livre blanc Proximité Isolée à Colletive 

Socialter, le magazine de l'Economie Nouvelle Génération qui fait du bien fête ses 1 an

 
Connaissez vous le magazine Socialter? Pourtant, il vient de fêter ses 1 an. Et ce n'est que le début (je l'espère) d'une belle aventure...

Découvert lors de la sortie du n°4 sur le travail et les nouveaux lieux et les différents modes dédiés, j'ai été conquise par les articles très bien écrits, le ton adopté, la place donnée à toutes ces personnes qui ont de vraies bonnes idées et bien-sûr à la ligne éditoriale choisie centrée sur l'Economie de demain, une Economie plus sociale et innovante. (NB. la baseline de Socialter, le magazine de l'Economie Nouvelle Génération)

Cela fait vraiment du bien surtout si vous êtes comme moi et que vous ne supportez plus de lire la moindre ligne qui nous promet un avenir toujours plus dur, que l'économie de notre pays est au plus mal, que le marché de l'emploi ne cesse d'être en difficultés et du manque d'argent disponible... Tout cela est un fait et alors, on arrête de vivre et de travailler?? Socialter fait partie de cette nouvelle génération de magazine (tout comme SILEX ID, donner du sens à l'innovation) qui donne le "smile".

Travaillant depuis plusieurs années maintenant sur le potentiel énorme de l'économie collaborative, des échanges participatifs, sur le besoin des réseaux de citoyens et de relais de proximité (principalement dans les plus petites collectivités) - nb.Les communes rurales peuvent elles aussi devenir des villes intelligentes grâce aux tiers lieux déjà existants sur leur territoire !, je suis en veille constante sur toutes ces belles initiatives réalisées ça et là qui permettent de vivre autrement (en termes de mobilité, de travail, d'habitat, de consommation etc.). Ce magazine me présente à chaque fois des projets nouveaux qui donnent envie ou qui suscitent mon admiration.

Pour fêter la 1ère année de parution, le "Socialter" actuellement en Kiosque (n°7) m'a tout particulièrement plu et je dirai même plus, m'a donné "la patate". Que c'est encourageant de lire et suivre le parcours de ces jeunes (bien plus jeune que moi du haut de mes 34 années) qui se saissisent du monde actuel (et de ses contraintes quotidiennes) pour innover. Parmi les différents articles, vous découvrirez ce qu'est l'innovation JUGAAD et ses 6 principes (rechercher des opportunités dans l'adversité, faire plus avec moins, penser et agir de manière flexible, viser la simplicité, intégrer les marges et les exclus et suivre son coeur) et les idées juste géniales qui ont été inventées. Quelques pages plus tard, vous verrez que cette jeune génération est positive et qu'elle sait partager son envie de devenir des entrepreneurs sociaux et solidaires.

 

 

La bonne nouvelle c'est qu'on apprend que la FRANCE, et oui j'ai bien dit la FRANCE est l'un des pays dans lequel l'entrepreneuriat social et solidaire a une place privilégiée. De nombreuses fondations de grands groupes se sont tout particulièrement concentrées à subventionner ce secteur, plus que jamais porteur d'emplois et de projets réellement UTILES.

Je reviendrai plus en détail sur de nombreux sujets qui ont été traités dans ce magazine dans les jours à venir et vous décrypter certaines de ces belles initiatives.

Alors merci Socialter et très bon anniversaire! 

Pour plus d'infos : www.socialter.fr 

Infographie sur la mobilité et l'insertion professionnelle

A la lecture de l'étude parue en Décembre 2013 sur la "mobilité et accès à l'emploi", lancée à la demande de Voiture & Co et Total, j'ai souhaité la traduire en infographie pour mettre en exergue certaines chiffres qui traduisent la réelle problèmatique rencontrée par les demandeurs d'emploi ou les actifs en termes de mobilité.

 

Pour lire la synthèse de l'étude (très intéressante), c'est ici

Enquête sur le retour des meilleures pratiques sur les tiers lieux : Merci de contribuer et/ou partager !!

Suite à la parution du livre blanc "Les Tiers Lieux : relais de proximité pour tous les citoyens" et aux différents échanges positifs que nous avons eu, nous avons souhaité développer nos réflexions au travers d'une enquête pour mieux identifier le retour de vos meilleures pratiques en matière de tiers lieu.

 

Nous vous remercions par avance pour l'intérêt porté à nos travaux et restons à votre disposition pour tout échange...

Les résultats de l'enquête vous seront bien évidemment envoyés !!

Pour répondre à cette enquête de 10 questions, c'est ici : https://fr.surveymonkey.com/s/PR7KV6F

Les communes rurales peuvent elles aussi devenir des villes intelligentes grâce aux tiers lieux déjà existants sur leur territoire !

Les défis auxquels les communes font face sont la crise économique, l'enjeu écologique et les contraintes budgétaires. Force est de constater que les exigences et l'autonomie croissante des citoyens ne facilitent pas leur tâche.

Les "smart cities" ou "villes intelligentes", dont parlent les medias, portent en priorité des projets principalement tournés vers les grandes villes et les métropoles. eurs problématiques ne concernent pas directement les communes plus petites, rurales ou péri urbaines comme le souligne le problème de stationnement par exemple dans la ville. Le concept de ville intelligente est technique sans que les attentes sociales, culturelles et démocratiques chères aux habitants, aux entrepreneurs voire même aux élus, soient traitées. 

Le notion de Big Data qui représente le point central de ces "smart cities", offre l'opportunité aux citoyens de mieux gérer leur habitat (comme piloter leur consommation énergétique), résoudre leur problème de stationnement, favoriser leur mobilité via des applications de co-voiturage ou encore les faire participer activement à l'amélioration de leur ville via des applications leur permettant de prendre des photos et de les envoyer au service concerné (dégradation de la voie, etc.) etc.

Mais le Big Data va aussi faciliter l'arrivée de nouveaux services mutualisés dont la mise en oeuvre, dans les territoires où le haut débit prendra du temps, et demandera le développement de nouvelles plateformes de services : les lieux partagés ou tiers lieux.

Comment l'uager va t-il avoir accès au service qu'il souhaite dans sa ville?

Il convient donc de réinventer le concept de villes intelligentes pour l'adapter aux problématiques des plus petites villes, qu'il soit cohérent avec les réels besoins d'évolution et d'innovation tant au niveau des ciotyens, des entreprises que des élus.

Les "tiers lieux" ou "lieux partagés" sont une piste d'innovation avec pour objectifs de constituer un outil au service de la densification des populations, de rétablissement de la proximité, du lien et de la cohésion sociale, du développement économique et de la qualité de vie d'un territoire.

L'ambition du gouvenement de raccorder au très haut débit 100% des foyers d'ici 2022 (voir le plan très haut débit) se concrétisera difficilement pour les communes éloignées des grandes villes, difficilement accessibles ou encore loin des raccordements initiaux.

Dans ces conditions, comment répondre aux besoins des citoyens et des entreprises dès lors que les coûts d'investissement du numérique sont très élevés?

La réflexion que nous portons sur les lieux partagés est la suivante : 

En attendant de raccorder l'ensemble des foyers sur les territoires ruraux, les communes peuvent délivrer un premier niveau de services de la ville intelligente à partir des lieux déjà existants. 

L'aménagement numérique du territoire passe également par l'activation des différents "lieux partagés", c'est-à-dire une collection d'espaces physiques dédiés aux nouvelles formes d'apprentissage, de collaboration et de travail (tels que les EPN - Espaces Publics Numériques -, les centres de co-working, les FabLabs etc.) mais aussi ces lieux plus traditionnels de proximité pour les citoyens (le bureau de Poste, le guichet bancaire, l'épicerie, le bureau de tabac, l'EHPAD etc..).

Grâce aux technologies numériques, la mise en réseau de ces différents espaces apparaît comme le 1er niveau de service rendu pour les citoyens et un préalable au développement de l'innovation et de la créativité urbaine. 

 

Pour en lire davantage, sur le même sujet :

Les tiers lieux, relais de proximité pour tous les citoyens

Livre blanc "Tiers Lieux : relais de proximité pour tous les citoyens"

8 mois après avoir écrit mon dernier article sur ce blog et je reviens avec un nouveau livre blanc sur les Tiers Lieux et le titre de ce blog n'a jamais aussi bien porté son nom "Media Social de Proximité".

Ce livre blanc est la traduction de plusieurs mois de veille et d'accompagnement sur le terrain auprès des collectivités, parfois petites mais riches d'idées et de volonté. 

Quand le bâtiment va, tout va. Les politiques d’hier se sont souvent appropriés cet adage. 

Le développement des zones d’activité a soutenu la croissance, les promoteurs surfant sur la réussite de ces programmes quand ils rencontraient  la clientèle, le commerce et le « climat convivial et festif de ces rassemblements ».

Les tiers lieux offrent aux collectivités locales de nouvelles solutions pour attirer une économie présentielle. Elles vont devoir trouver auprès des financiers, les investissements nécessaires à l’organisation de ces espaces. On sait que les financiers savent lever les investissements nécessaires à la création d’un programme portant sur une centaine de lieux d’animation. Ils sont souvent beaucoup plus prudents face aux développements de lieux dispersés.

Peut on attendre des pouvoirs publics que les PTCE créent les indispensables véhicules de financement de ces tiers lieux ? La résolution de cette question réside sans doute dans la réponse attendue de petites collectivités locales dont le développement reste lié à l’attractivité qu’elles proposent à l’ESS.  

 

Lire le livre blanc : Les tiers lieux : relais de proximité pour tous les citoyens

Un portail de services pour faciliter la vie des entreprises de Lille Métropole

Voici un bel exemple de portail de services. A l'heure où les collectivités souhaitent offrir de nouveaux services aux usagers et où chacun cherche une réponse pour être toujours plus attractif, Lille Métropole vient de lancer un portail qui répond bien à une demande et à un besoin : celui de faciliter la vie de l'entreprise, de son dirigeant.

Extrait de l'article paru dans "Lille Métropole Info" n°103, Juin 2013.

En association avec les partenaires du Plan Métropolitain de Développement Economique (PMDE), Lille Métropole met en place de nouveaux services à distance pour faciliter la vie des entreprises. Elle a ainsi créé un portail original - http://www.lillesolutions.fr/ - qui regroupe l'ensemble des services destinés à l'accompagnement et au développement des entreprises. Les acteurs économiques métropolitains font partager leurs connaissances et leurs expériences sur les principales thématiques : création ou reprise d'une société, recherche de financements, formation, innovation...

Les chefs d'entreprise, les cadres et tous ceux qui sont intéressés par la vie économique du territoire y trouveront toutes les informations nécessaires. La recherche immobilière a été la première thématique développée sur ce nouveau portail.

Après plusieurs mois de travail pour assurer la centralisation des données et la mutualisation des moyens, un site dédié - http://www.lillesolutions-immo.fr/ - a été lancé pour permettre aux entrepreneurs de trouver plus facilement des locaux d'activités, des bureaux, des entrepôts ou des terrains. Des commerces à la vente ou à la location y sont également recensés. Les disponibilités immobilières du territoire sont précisées sur la base de critères de recherche. Après une première prise de contact, des conseillers en immobilier d'entreprises apportent leur expertise et un accompagnement personnalisé".

Ainsi, chaque acteur économique de Lille Métropole et au delà - le but de ce portail étant également d'attirer de nouvelles entreprises sur le territoire - va trouver sur un lieu unique de nombreuses informations utiles. 

Sur Lillesolutions.fr, plusieurs étapes peuvent guider la navigation et la recherche de l'internaute.

La partie "créer mon entreprise", où l'entrepreneur pourra suivre les différentes étapes qui le concerne spécifiquement : construire mon projet, financer mon projet, trouver des locaux, démarrer et gérer mon activité. A chaque étape correspond des interlocuteurs différents et des procédures à suivre...

 

La partie "reprendre et transmettre une entreprise" avec les étapes dédiées : valoriser mon entreprise, trouver un repreneur - un cédant, trouver des aides et des financements, monter / finaliser un projet de reprise. 

 

La partie "développer, optimiser mon activité" avec les étapes : mieux gérer mon activité, développer mon réseau , recruter, me former - former mes salariés, innover, trouver des aides et financements, trouver des fonds propres, chercher de nouveaux locaux, se développer à l'International. 

 

Que peut on attendre d'une agence de développement économique?

Cette question n'est pas anodine.... C'est celle que se pose souvent les entrepreneurs et dirigeants de PME qui voient dans ces agences de développement (qui peuvent être soit liées à leur Région, leur ville, leur Département...) de belles communications mais pas toujours des actions qui les concernent directement...!!

En effet, après avoir échangé avec des dirigeants d'entreprises sur cette question (qu'ils soient jeunes entrepreneurs, - de 1 an d'existence, ou des entreprises déjà bien installées sur leur territoire), le discours est souvent le même : "Une énième agence mais pour faire quoi de plus. Le monde de l'entreprise est souvent mal représenté puisqu'elles sont tenues par des politiques".  

Pourtant, sur le papier, ces agences promettent de beaux jours à nos chères PME (qui je vous le rappelle seront potentiellement nos futurs créateurs d'emploi) : un accompagnement personnalisé, des rencontres favorisées, des aides et des subventions disponibles, un potentiel de développement prometteur, des échanges et le retours des meilleures pratiques, un réseau important... ! La réalité est parfois plus difficile. A l'instar de ce dirigeant (que je garderai anonyme par respect) qui me précisait que malgré un brevet déposé et reconu à l'International, aucune banque n'accepte aujourd'hui de le suivre et de lui prêter l'argent nécessaire puisque sa société est trop "jeune". Et de rajouter : "si la France ne veut pas de moi, je partirai aux Etats-Unis. Un ami s'est installé là bas et il a reçu déjà plusieurs propositions pour le suivre dans ses projets".

Ce constat est malheureusement souvent remonté. Nous ne pouvons pas nier non plus que nous détenons en France un nombre incroyable de très bons innovateurs, ces gens qui ont des idées vraiment inédites et des projets très intéressants. Cela ne suffit pas toujours. Un marché existe t-il? Est ce que cette innovation va bien répondre à un besoin exprimé?

Ces conversations m'ont également permise de toucher du doigt le problème des pôles de compétitivité : "Dans ces pôles, seules les grandes entreprises, déjà reconnues, trouvent leur intérêt. En effet, une petite PME qui se retrouve dans un pôle de compétivité lié à son secteur d'activité, dans sa propre filière, est finalement confrontée directement à sa propre concurrence. La grande entreprise peut même profiter de ce pôle pour gouverner les plus petites et détecter en amont les futures innovations. En réalité, les seuls pôles de compétitivité qui sont intéressants pour moi sont ceux qui sont éloignés de mon secteur et ma filière mais où je vais pouvoir apporter mon savoir faire sur une petite partie d'un projet".

En revanche, les clusters semblent être plus efficaces dans leur fonctionement. Convivial et fort d'un réseau efficace, ils souffrent d'un manque de ressources nécessaires pour mener de grands projets.

Alors une fois ce constat réalisé, qu'attendent nos entrepreneurs des agences de développement économique?

- Une prise en compte de leur parcours, personnalisé, en fonction de leur stade de développement : l'accompagnement et les aides attendues ne sont pas les mêmes si vous êtes en stade de démarrage, de recherche de locaux, de recherche de financement, si vous souhaitez exporter ou êtes à la recherche de contacts... Créer un parcours propre à chaque entreprise permet de suivre en temps réel son évolution, ses problématiques et son développement.

- D'orienter l'entrepreneur vers le bon interlocuteur : le dirigeant n'a pas le temps de chercher qui est le bon interlocuteur. Nous sommes confrontés à un nombre de structures grandissant (Oséo, Ubifrance, Coface, CCI, Agences, Clubs, Réseaux, Clusters, Pôles sans compter toutes les aides disponibles dans différentes structures etc.) et que l'entrepreneur est souvent amené à traverser un vrai parcours du combattant. Le parcours que je recommande est plutôt un parcours personnalisé qui permette rapidement de détecter en fonction du profil, du stade d'avancement et de la demande qui sera le bon interlocuteur privilégié.

- De mettre à disposition des entreprises innovantes des terrains d'expérimentation (Living Lab) : sur cette spécificité, Paris Région Lab est la référence en la matière. Je conseillerai à l'ensemble des agences de développement économique de réfléchir à la mise en place de terrains d'expérimentation ou de LIVING LAB, permettant ainsi aux entreprises innovantes de tester en amont leur produit / service, de s'assurer qu'il réponde à un besoin des usagers, de prendre en compte le retour d'usage des utilisateurs testeurs et de travailler en co-working avec d'autres entreprises.

- De proposer un espace de crowdfunding "labellisé" au niveau local : à défaut de pouvoir apporter une aide financière à l'ensemble des entreprises locales, leur promotion et leur demande de financement pourraient être effectuées sur une plateforme "labellisée agence de développement" où le crowdfunding serait adapté. La spécificité de ce "financement participatif" serait qu'il soit "sponsorisé" par l'agence et qu'il soit " de proximité". 

- Bien évidemment, l'agence de développement économique doit se doter d'un "réseau social professionnel" amélioré reprenant l'ensemble des points cités : la mise en place d'un living lab (espace réunissant l'ensemble des acteurs concernés par une thématique, ici les collectivités, les entreprises, les testeurs utilisateurs, banques et d'autres partenaires en fonction des filières), d'un espace de crowdfunding, mettant en lien les bons interlocuteurs et les experts métiers, permettre aux dirigeants de profiter du retour des meilleures pratiques, sans oublier la création pour chaque entreprise locale de son parcours personnalisé. 

Enfin, une agence de développement économique doit être à l'écoute des besoins et des attentes des dirigeants d'entreprises : n'est ce pas l'objectif de toutes collectivités aujourd'hui, mettre le citoyen au centre des préoccupations? Pour une agence, l'objectif serait donc de mettre l'entrepreneur au centre de toutes les préoccupations!

Pour trouver l'agence de développement économique au plus proche de chez vous : RDV sur CNER France 

Metro'num construit les territoires numériques de demain, appel à candidature entreprises Innovantes

La 2ème édition de Metro’num se déroulera à Bordeaux, les 19 et 20 septembre 2013.

Plébiscité en décembre 2011 par les acteurs qui pensent et font la ville intelligente, Metro’num accueillera près de 3 000 décideurs. Objectifs : échanger, co-produire et développer des marchés, mais aussi valoriser les innovations françaises et européennes.

Metro’num, c’est à la fois une réflexion concrète sur les usages d’aujourd’hui et de demain et une rencontre « business » via des rendez-vous qualifiés. Le format 2013 de Metro’num fait la part belle aux expériences et démonstrations des innovations à travers 3 grandes thématiques, déclinées en ateliers collaboratifs :

• Quelles mobilités avons-nous envie de pratiquer ? 
• Aménagement : quelles villes et territoires voulons-nous construire ? 
• Vie citoyenne : quelle relation à l’autre souhaitonsnous créer ? 

Collectivités locales, grands groupes, PME et start-up échangeront sur les  pratiques quotidiennes et à venir : comment créer l’innovation dans la ville, quels sont les nouveaux modes de consommation collaborative, en quoi le parking devient-il un hub de nouveaux services, quelles formations pour la ville numérique…

Les Partenaires : Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général 33, la Ville de Bordeaux et la Communauté urbaine de Bordeaux , Orange, La Poste, La Caisse de Dépôts et Consignations, EDF, ERDF, GDF/SUEZ, EGIS, etc.

L’Appel à candidatures pour les  start-up innovantes :

Si vous êtes une entreprise innovante, implantée en France, cet appel à candidature peut vous intéresser pour présenter vos services à 3 000 décideurs nationaux qui seront présents.  Concrètement, votre sélection vous permettra de participer Gratuitement à ce RDV et :

• D'obtenir un espace au sein de l'espace innovation de Metro'num - Metro'start, pour présenter vos produits et services
• De participer aux groupes de travail collaboratif sur des thématiques précises et opérationnelles
• D'obtenir des rendez-vous d'affaires avec tous les acteurs présents
• De participer aux "coups de coeur" Metro'num valorisant les lauréats

Pour postuler, rien de plus simple si vous correspondez au profil suivant : entreprise, future entreprise, association, laboratoire de recherche ou organisme ayant un siège social en France. Par ailleurs, votre projet innovant doit être abouti et prêt à être commercialisé ou commercialisé depuis un an maximum et s'inscrire autour des 3 thématiques : 

• La mobilité
• La fabrique de la ville
• L'homme dans la ville

Les principaux services et usages concernés : Services mobiles et sans contact, capteurs et solutions de monitoring, mobilier urbain et objets communiquants, réseaux et compteurs intelligents, plateforme de services et cloud computing, applications et services de géolocalisation, 3D, simulation et ville immersive, Open Data, Réalité augmentée, Réseaux sociaux et crowdsourcing.

Vous avez jusqu'au 30 AVRIL 2013 pour soumettre votre candidature (40 entreprises sélectionnées), pour télécharger votre dossier et en savoir plus sur l'événement, c'est ICI

 

Les 21 "promesses" du numérique de la Fing (questions numériques 2013/2014)

 

A lire cette semaine, le 3ème cahier des questions numériques de la Fing consacrées à 21 promesses du numérique, évaluées et revisitées.

Les 21 "promesses" du numérique sont regroupées sous de grandes thématiques :

Faire vivre 1 expérience :

1. Une expérience plus humaine des technologies

2. Un meilleur usage du temps

3. La dématérialisation heureuse

4. Un monde plus sûr grâce à Internet

 

Mettre en capacité :

5. Tous auteurs, créateurs, innovateurs, producteurs

6. Une intelligence collective

7. La fabrication numérique personnelle

8. Une innovation ascendante, collaborative, ouverte

 

Faire changer les systèmes :

9. Une mobilité + libre, + diverse, + riche et + durable

10. Le numérique au service d'une croissante + verte et + durable

11. Une planète + Smart

12. Un meilleur commerce + transparent, + confiant et + fluide

 

Réécrire son histoire :

13. Un corps + beau, + fort, + sain et moins cher

14. Une identité numérique sûre, unifiée, proctectrice

15. Le numérique, nouvel eden pour les relations humaines

16. Bien vieillir grâce au numérique

 

Refaire Société :

17. Apprendre tout le temps, tout ce que l'on veut, n'importe où

18. 2 jours pour nous transformer et transformer le monde

19. Une démocratie retrouvée, augmentée et étendue

20. Le numérique, un atout au service du développement

21. L'ascenseur social numérique.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ces promesses, ce sont l'intitulé des 21 promesses qui sont très justes, les grandes thématiques qui sont bien trouvées et en adéquation avec la réalité du numérique. 

A ne pas manquer, le résumé pour chaque promesse reprenant "Ce qui a marché", "ce qui n'a pas marché", "ce qui nous a surpris" et "ce que nous avons appris"!!

 

A lire : Le 3ème cahier des questions numériques 2013/2014, 21 "promesses" du numérique